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 Historique du
Salon du livre de Dieppe 

 1991-2020 

L’année 2020 marque le 30e anniversaire du Salon du livre de Dieppe (Salon) qui s’est grandement déroulé différemment de tous ceux qui l’ont précédé à cause de la pandémie qui a frappé la planète. Ce texte propose l’historique du Salon depuis les trente dernières années.  

Le Salon du livre de Dieppe est une manifestation culturelle consacrée à l’univers du livre et de l’écrit qui s’étend sur plusieurs jours. Il a été connu sous différentes appellations au cours des années : La Fureur de lire, Salon du livre – La Fureur de lire et Salon du livre – Fureur de lire de Dieppe. Ce n’est qu’en 2002 qu’il a pris le nom Salon du livre de Dieppe. Malgré son nom, le rayonnement du Salon dépasse de loin la région urbaine de Dieppe; il suffit de penser, par exemple, à la tournée des auteurs qui se fait dans toutes les écoles du District scolaire francophone Sud et aux nombreux visiteurs provenant d’un peu partout à travers le sud-est du Nouveau-Brunswick. C’est un évènement qui, dans un milieu majoritaire anglophone, est de première importance autant pour les francophones que pour les francophiles.

De prime abord, il est important de noter qu’il existe très peu d’information sur les premières années du Salon du livre de Dieppe tel que nous le connaissons aujourd’hui. Les archives du Salon n’existant que depuis 1999, il y a donc un pan de l’histoire du Salon pour lequel nous avons peu d’information. Certains éléments sur les débuts du Salon reposent principalement sur des articles glanés dans les journaux L’Acadie nouvelle et Le Moniteur acadien de l’époque et sur des témoignages donnés par différents acteurs de la première heure.

Cet historique inclut les éléments suivants : les origines, les tournants, la gouvernance, la présidence, la coordination ou la direction, les partenariats, les bénévoles, les présidences d’honneur, les slogans et les activités.

 Les origines 

Historique
Les origines

En 1989, le ministre français de la Culture, Jack Lang, lançait une vaste opération de promotion du livre et de la lecture sous l’appellation Fureur de lire, qui visait à sensibiliser le grand public à la lecture avec tous les acteurs de la chaîne du livre : auteurs, éditeurs, illustrateurs, libraires et bibliothécaires. De 1989 à 1993, Fureur de lire s’est voulue être un véhicule de la promotion du livre français (de France) en France et un peu partout à travers le monde. À partir de 1994, cet évènement français aux facettes multiples a continué sa mission sous différentes appellations et ses modalités se sont modifiées.

En 1990, l’attaché culturel au Consulat général de France à Moncton, Jacques Salins, communique avec Robert Melanson de la Librairie La Grande Ourse, afin de lui proposer l’organisation d’un évènement du genre à Moncton. Cette librairie avait vu le jour l’année précédente.

Robert Melanson manifeste alors un intérêt mais à condition qu’on ne se limite pas aux livres français (de France). Il tenait à ce qu’il y ait aussi des livres de langue française de l’Acadie, du Québec et du Canada, et à ce que des organismes acadiens se joignent à lui, ce qu’accepte l’attaché culturel. Ces conditions devaient permettre à l’évènement de devenir une vitrine de grande importance pour tous les acteurs de l’Acadie dans les domaines de l’édition, de l’écriture et de la diffusion.

Robert Melanson se met alors à la recherche active d’alliés et de partenaires. René Légère, secrétaire de la Société Nationale de l’Acadie, lui donne son appui et celui de son organisation, puis confiera ce dossier à Gabrielle Ouimet. Marcel Ouellette, le directeur des Éditions d’Acadie, se montre aussi intéressé. Claude Potvin, alors directeur de la région de bibliothèques Albert-Westmorland-Kent, l’assure de sa collaboration et contribue à ce que l’évènement se déroule dans l’atrium de l’édifice de la Croix Bleue à Moncton.  Le diffuseur Dimedia de Montréal accepte de participer à la première édition de l’évènement qui fait ses modestes débuts en octobre 1991 sous le nom de Fureur de lire au Centre de la Croix Bleue. Ce n’était alors qu’une exposition et une vente de livres, la naissance d’un petit évènement qui allait devenir incontournable pour la promotion du livre de langue française dans la région. Les bases du Salon actuel étaient alors jetées. 

Il est important de mentionner que, dès le début, les éditeurs acadiens du temps, les Éditions d’Acadie et les Éditions Perce-Neige, se sont associés à l’évènement auquel les Éditions de la Grande Marée (1993) et Bouton d’or Acadie (1996) se greffèrent plus tard, sans oublier les Éditions de la Francophonie. 

Après ses modestes débuts à Moncton au Centre de la Croix Bleue pendant quatre ans (1991-1994), le Salon se déroule au Centre étudiant de l’Université de Moncton en 1995 et au gymnase du CEPS de la même institution en 1996. Il s’installe au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick à Dieppe en 1997 et y réside jusqu’en 2019. C’est là qu’il a pris beaucoup d’ampleur. En 2020, l’évènement déménage au Centre des arts et de la culture de Dieppe (CADC).

Les tournants

Les tournants

En 1997, un virage important se produit. Le Salon passe sous la tutelle de la Ville de Dieppe, plus spécifiquement sous la supervision du Service des loisirs communautaires en collaboration avec le Comité organisateur du Salon. Cette étape lui permet de prendre un nouveau souffle, car la Ville appuie ainsi le comité organisateur en lui offrant de l’aide technique fournie par une employée du Service des loisirs communautaires et en embauchant une personne pour seconder le comité pendant quelques mois pour aider à la concrétisation de la tenue du Salon.

 

La même année se crée dans la région de Moncton la FrancoFête, maintenant connue sous le nom de FrancoFête en Acadie, un évènement annuel acadien et francophone des arts de la scène. Pendant cinq ans, de 1998 à 2002, la Fureur de lire se déroule dans le cadre de la FrancoFête et se greffe à sa programmation grâce à une entente qui les liait.

 

En 2000, le Salon crée un logo arborant un livre à la droite duquel apparaît l’expression « La Fureur de lire ». (Ci-dessous)

La même année, il met en scène une mascotte dénommée Bibolecto qui sera utilisée pendant quelques années pour mousser l’évènement. (Ci-dessous) 

En 2001, le comité organisateur se dote officiellement d’une présidence en la personne de Gabrielle Ouimet. Ce comité était constitué de différents intervenants : la Ville de Dieppe, la Société Nationale de l’Acadie, le Consulat général de France, le Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques, le Comité des parents de la région de Moncton, la FrancoFête, les Éditions Perce-Neige, la Librairie La Grande Ourse, la coordonnatrice de l’évènement embauchée par la Ville de Dieppe et un ou deux auteurs. Dès cette époque, la création d’un conseil d’administration en bonne et due forme était envisagée.

 

La même année, le Salon tisse des liens de coopération réciproque avec le Salon du livre de l’Estrie pour se familiariser davantage avec le fonctionnement des salons du livre. Cette coopération se poursuivra pendant quelques années et se concrétisera aussi avec le Salon du livre de Rimouski pendant un certain temps.

 

En 2002, le comité organisateur commence à utiliser l’appellation Salon du livre de Dieppe et change le texte du logo à Salon du livre de Dieppe. (Ci-dessous)

En 2003, le Salon décide de faire cavalier seul et devient un évènement distinct de la FrancoFête. Il innove en louant des présentoirs professionnels, ce qui permet aux exposants et exposantes de mieux présenter leurs livres et de se donner une allure semblable aux autres salons du livre alors existants. Le comité organisateur se dote officiellement de statuts et règlements et commence à réfléchir sérieusement à la possibilité de s’incorporer.

En 2005, l’année de la 15e mouture du Salon, un vent de changement souffle sur le Salon, ce qui en fait une année charnière. Il s’incorpore sous le nom de Salon du livre de Dieppe inc. en tant qu’organisme sans but lucratif dirigé par un conseil d’administration et devient alors autonome.  Pour être reconnu par la Ville de Dieppe comme organisme qui peut être subventionné, le Conseil d’administration du Salon doit, entre autres, être composé de 51 % de membres résidants à Dieppe et avoir son siège social à Dieppe. Une entente de partenariat avec la Ville lui garantit une aide financière plus généreuse que les années précédentes et lui fournit certains services de base pour son fonctionnement. Dès 2005, des fonds sont alloués pour une direction générale pour des périodes de huit à dix mois. En 2010, le poste est pourvu à temps plein.  De 2005 à 2010, Rosalie Ferron fut responsable de ces dits salons grâce à des contrats de services professionnels.

Dans la foulée des nouvelles technologies, le Salon crée un site web en 2010 (www.salondulivredieppe.com);  en 2011, il crée une page Facebook (Salon du livre de Dieppe) et une page Twitter. Au cours des années suivantes, le Salon crée un compte Instagram (2016) et un compte You Tube (2020).

En 2011, le Conseil d’administration officialise sa décision de s’entourer d’une direction générale en poste à longueur d’année pour mieux gérer l’évènement et les nombreuses tâches s’y rattachant pour appuyer sa croissance. Cette décision permet au Salon de s’assurer d’une stabilité accrue. De l’aide ponctuelle commence à s’ajouter pour appuyer la direction du Salon.  

 

En 2014, le Conseil d’administration se dote de nouveaux règlements administratifs mieux adaptés à ses besoins.

Pour souligner son 25e anniversaire en 2015, le Salon approche les étudiants de première année en conception graphique du CCNB-Dieppe afin de moderniser son logo. La conception graphique soumise par Isabelle Léger est choisie. Le nouveau logo arbore des formes plus dynamiques et des couleurs plus vives. Il évoque un livre ouvert dont les pages s’envolent vers l’étoile, ce qui rappelle celle de l’Acadie. (Ci-dessous)

En 2017, le Salon cède au Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson de l’Université de Moncton, pour fins de conservation, ses documents les plus importants visant les années 1999 à 2009 :  les procès-verbaux de toutes les réunions du Conseil d’administration, de l’Assemblée générale annuelle et du Bureau de direction, les rapports financiers et vérifiés, les rapports des évaluations des salons, les statuts et règlements, les ordres du jour, les noms des membres, les rapports de tout comité créé par le Conseil d’administration, les documents d’incorporation, l’historique, les programmes disponibles, des coupures de journaux et des communiqués de presse.

La même année, le Salon devient un partenaire de la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), un plan d’action qui vise à relever les multiples défis liés au contexte linguistique minoritaire de la communauté acadienne et francophone et qui découle des recommandations d’un rapport de la Commission sur l'école francophone adoptées par le gouvernement néo-brunswickois.

En 2018, en vue de créer une action concrète pour favoriser l’intérêt envers la lecture et la langue française chez les jeunes, le Salon institue le projet Passeport lecture en remettant à chaque élève d’une classe de 3e année d’une école du District scolaire francophone Sud un bon d’une valeur de 20 $ et en accordant une somme de 400 $ à la bibliothèque de l’école choisie. Le bon doit être utilisé durant la période du Salon du livre de Dieppe. En 2020, grâce à un partenariat de cinq ans avec UNI coopération financière, le Salon a offert des bons à trois classes de trois écoles différentes et une subvention à leur bibliothèque respective.

En 2020, en raison de la pandémie, le Salon organise un salon hybride sous forme virtuelle et présentielle. En plus de changer le lieu de l’évènement et d’en reporter la date habituelle, le Salon innove en tenant la majorité des tables rondes, animations et conférences virtuellement via différents médias, dont Facebook et You Tube, en désignant quotidiennement un écrivain à l’honneur et en créant un partenariat avec Le Festival Frye pour certaines visites scolaires virtuelles. Quant à l’exposition des livres, elle n’avait pas l’abondance des salons antérieurs à cause des consignes de santé publique reliées à la pandémie.

La même année, une belle initiative a fait surface, soit la possibilité d’acheter des ouvrages en ligne avec ramassage en bordure de rue, grâce à la coopération avec le Marché de Dieppe et avec La récolte de chez nous. Il faut noter qu’en 2020, le Salon du livre de Dieppe a été l’un des seuls salons du livre du Canada à tenir un évènement hybride. Ce fut évidemment une édition à part et un évènement inédit.

La gouvernance

La gouvernance

Au cours des années, la gouvernance du Salon a pris diverses formes. Au départ, elle se faisait par le biais d’un comité organisateur constitué de représentants de divers organismes. En 1999, on y retrouvait le Consulat général de France, la FrancoFête, le Comité de parents de la région de Moncton, le Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques, le CCNB-Dieppe, la Société nationale de l’Acadie, les Éditions Perce-Neige, la Librairie la Grande Ourse, l’Alliance française et la Ville de Dieppe.

C’était alors l’époque où chaque membre du comité organisateur était responsable d’une fonction bien précise : le comité du Salon, la programmation des auteurs, les finances, les bénévoles, les cérémonies, la coordination, la logistique et les communications.

 

Dès 2001, le Comité organisateur songeait à l’incorporation de l’évènement, mais le tout fut mis en veilleuse. Toutefois, en 2002, il crée un bureau de direction constitué de différents intervenants et adopte pour la première fois des règlements administratifs en 2003.

 

Ce n’est qu’en 2005 qu’est mis en place un conseil d’administration en bonne et due forme. Il était alors composé de neuf membres et, depuis 2007, peut en compter quinze.

Le Comité organisateur en octobre 2000 

Gabrielle Ouimet, Société nationale de l’Acadie 

Jorge Aisenberg, Alliance française 

Josée Nadeau, Comité de parents 

Jacques Baumier, Bureau du Québec 

Kris Mann, CCNB-Dieppe 

Annie Boucher, Ville de Dieppe 

André Godin, Éditions Perce-Neige 

Robert Melanson, Librairie La Grande Ourse 

René Légère, FrancoFête 

Jean-Pierre Milin, Consulat de France 

Josée Lord, Coordonnatrice 

Le Conseil d’administration en 2005 

Benoît Duguay, président 

Colette Arseneau, secrétaire 

Anne LeBlanc, trésorière 

Jocelyne Boudreau, conseillère 

Gilles Chiasson, conseiller 

Oscar Duguay, conseiller 

Mélanie Fortin, conseillère 

Guylaine Noël, CCNB-Dieppe 

Marc Melanson, Ville de Dieppe 

Rosalie Ferron, directrice générale 

Le Conseil d’administration en 2010

Benoît Duguay, président 

Nancy Benoît, secrétaire 

Mélanie Fortin, trésorière 

Colette Arseneau, conseillère 

Marie-Lyne Bastille, CCNB-Dieppe 

Lina Bourgeois, District scolaire 1 

Nathalie Brun, conseillère 

Gilles Chiasson, conseiller 

Henri-Eugène Duguay, conseiller 

Oscar Duguay, conseiller 

Mathieu Landry, conseiller 

Anne-Marie LeBlanc, conseillère 

Claude Potvin, conseiller 

Jean-Marie Thériault, conseiller 

Rosalie Ferron, directrice générale 

Le Conseil d’administration en 2015

Alain Roberge, président 

Anne-Marie LeBlanc, vice-présidente 

Claude Potvin, secrétaire 

Isabelle McKee-Allain, trésorière 

Malaïka Bacon-Dussault, conseillère 

Jacqueline Boudreau, conseillère 

Aline Cormier, conseillère 

Suzanne P. Doucet, conseillère 

Julie Forest, District scolaire francophone Sud 

Rita Fortin Lee, conseillère 

Denis LeBlanc, Ville de Dieppe 

Matthieu LeBlanc, conseiller 

Nicholas Léger-Riopel, conseiller 

Valmont Martin, conseiller 

Marie-Claude Thibodeau, conseillère 

Josée Lord, directrice générale

Le Conseil d’administration en 2020

Alain Roberge, président 

Isabelle McKee-Alain, vice-présidente 

Nathalie Brun, secrétaire 

Valmond Martin, trésorière 

Isabelle Colantonio, conseillère 

Jemmima Maxi, conseillère 

Chantal Degrâce, conseillère 

Yves Doucet, District scolaire francophone Sud 

Abdelatif Imazitene, conseiller 

Annie Belliveau, Ville de Dieppe 

Janice Bujold, conseillère 

Liette Paulin LeBlanc, directrice générale

La présidence

La présidence

Ce n’est qu’en 2001 qu’une présidence formelle est mise en place.

Depuis, des personnes grandement motivées et déterminées ont accepté cette importante responsabilité. Gabrielle Ouimet fut la première présidente et occupa ce poste jusqu’en avril 2005. Cette dernière occupait alors un poste d’adjointe administrative à la Ville de Dieppe. Rosalie Ferron la remplaça pendant quelques mois de mai à septembre 2005, après quoi Benoît Duguay prit les rênes de la présidence jusqu’en février 2014. Depuis cette date, Alain Roberge assume cette fonction.

La coordination ou la direction

La coordination ou la direction 

De nombreuses personnes compétentes et aux multiples talents ont assuré et assurent la coordination ou la direction du Salon.

Il s’agit de Josée Nadeau pour le Salon de 1999, de Josée Lord pour ceux de 2000 et 2001, de Christine Duguay pour celui de 2002, de Bernard Mallet pour celui de 2003, de Nicole Léger pour celui de 2004, de Rosalie Ferron pour les salons de 2005 à 2010, de Martin Geoffroy pour celui de 2011, de Josée Lord pour ceux de 2012 à 2018, de Phiautha Dantiste pour celui de 2019 et de Liette Paulin LeBlanc pour celui de 2020. 

Les partenariats

Les partenariats

Les partenariats prennent habituellement la forme d’un soutien financier ou de commandites en biens et services.

Toute organisation culturelle nécessite en amont un financement et des collaborations de divers types pour en assurer le succès. Sans le soutien et la générosité de plusieurs intervenants de la première heure, le Salon n’aurait pas pu prendre son envol. Parmi ceux-là, il y a eu le Consulat général de France, la Société nationale de l’Acadie, le Centre de la Croix Bleue et la Librairie La Grande Ourse.

Depuis plusieurs années, le Salon compte sur l’appui financier de la Ville de Dieppe, du gouvernement du Canada par l’entremise de divers programmes du ministère du Patrimoine canadien et du Conseil des arts du Canada, puis du gouvernement du Nouveau-Brunswick par l’entremise du ministère du Mieux-être, de la Culture et du Sport.

D’autres partenaires et commanditaires de grande importance demeurent fidèles au rendez-vous année après année. La plupart le demeurent toujours. Il y a notamment le District scolaire francophone Sud, Uni coopération financière, le Secrétariat aux affaires intergouvernementales du gouvernement du Québec, le Club Optimiste Moncton-Dieppe, la Fondation des bâtisseurs de la Coop de Dieppe,  l’hôtel partenaire Holiday Inn Express de Dieppe, le Regroupement des éditeurs franco-canadiens, la Ville de Moncton, la Bibliothèque publique de Dieppe, la Librairie La Grande Ourse,  la Librairie acadienne, Louise Belliveau, comptable, et VIA Rail Canada. À ceux-là s’ajoutent les partenaires médias l’Acadie Nouvelle, Radio-Canada-Acadie, les radios communautaires CJSE et BOFM, le Moniteur Acadien et des médias sociaux. En 2020, se sont ajoutés comme partenaires le Centre des arts et de la culture de Dieppe, la Récolte de chez nous et le Centre communautaire Sainte-Anne de Fredericton.

Le Salon doit toutefois toujours déployer de nombreux efforts chaque année pour trouver de nouveaux partenaires et de collaborateurs.

Le bénévolat

Le bénévolat

Le Salon ne peut exister sans la contribution de bénévoles constituée :

  • des membres du Conseil d’administration élus à l’assemblée générale annuelle dont le mandat principal est d’être légalement responsable de la gouvernance du SLD; et

  • des dizaines de personnes affectées à des tâches bien précises, principalement pendant la tenue de l’évènement.

 

La plupart de ces tâches sont reliées au montage et démontage du salon, à l’accompagnement et au transport des auteurs aux écoles et divers évènements pendant la durée du Salon, à l’accueil des visiteurs, au dénombrement des visiteurs, à la préparation des trousses d’information pour les médias, les exposants et les auteurs, au bon déroulement des diverses réceptions, à la présentation des conférenciers et conférencières, et au remplacement des exposants à l’heure des repas.

 

Les bénévoles sont donc des personnes engagées qui, de plein gré, mettent au service et au profit du Salon temps, énergie, talents et compétences. Elles jouent un rôle central et assurent la survie de l’organisation. C’est donc grâce en grande partie à leur profond dévouement et à leur contribution que le Salon peut remplir sa mission et être un succès.  

 

Le Conseil d’administration soumet annuellement le nom d’une de ces personnes pour la soirée hommage aux bénévoles parrainée par la Ville de Dieppe. Au cours des années, les personnes suivantes ont été reconnues par la Ville pour leur bénévolat au Salon, sauf en 2011 : Gabrielle Ouimet (2003),  Mireille Daigle (2004), Rosalie Ferron (2005), Anne LeBlanc (2006), Colette Arseneau (2007), Oscar Duguay (2008), Mélanie Fortin (2009), Maurice Olsen (2010),  Martin Arseneau (2012), Claude Potvin (2013), Benoît Duguay (2014), Yvon Lagacé (2015), Gilles Chiasson (2016), Anne-Marie LeBlanc (2017), Cécile Picard (2018), Yvon Godin (2019) et Isabelle McKee-Allain (2020).

Les présidences d'honneur

Les présidences d’honneur 

À quelques reprises, le Salon a fait appel à des personnes passionnées pour occuper une présidence d’honneur. Entre autres, il y a eu les auteurs suivants : Melvin Gallant en 2001, Serge Patrice Thibodeau en 2002, Herménégilde Chiasson en 2003, Marguerite Maillet en 2004, Antonine Maillet en 2005, à nouveau Marguerite Maillet en 2015 et André-Carl Vachon en 2020.

Les slogans

Les slogans 

De 1991 à 1999, l’évènement utilisait la documentation de la Fureur de lire pour la promotion.  En 2000, le Salon arborait son premier slogan distinctif et, de 2002 à 2015, en choisit un nouveau annuellement jusqu’en 2015. De 2016 jusqu’en 2019, le Salon a utilisé un slogan plus générique. Chaque slogan inspire les éléments graphiques utilisés par le Salon : affiche, signet, programme et bannière de la page Facebook.

 

2000    La lecture…un bon début pour une aventure!

2001    (Aucun slogan)

2002    Des voyages plein les pages

2003    Lire, c’est aller plus loin!

2004    L’Acadie littéraire en fête

2005    Lire pour s’enrichir

2006    Le plaisir de lire

2007    Le livre, un ami, un trésor

2008    L’as-tu lu?

2009 « Viens que j’te raconte! »

2010    Un 20e plein de livres

2011    Livre-moi tes secrets

2012    Il était une fois un livre!

2013    Des livres plein les yeux!

2014    La lecture, une fenêtre sur le monde!

2015    25e édition : un nouveau chapitre à l’horizon!

2016    Lire, imaginer, découvrir 

2017    Lire, imaginer, découvrir 

2018    Lire, imaginer, découvrir

2019    Lire, imaginer, découvrir

2020    Livre et moi…une passion

Les activités

Les activités

D’une simple exposition de livres au cours de ses premières années d’existence jusqu’à ce qu’il offre présentement, le Salon est devenu incontournable et apprécié grâce à une programmation scolaire et grand public. Il n’a jamais cessé de s’améliorer et d’ajouter des activités variées. 2020 fut évidemment hors de l’ordinaire.

Le Salon accueille des centaines d’éditeurs qui offrent leurs parutions les plus récentes au grand public dans une cinquantaine de kiosques, sauf en 2020. Petits et grands éditeurs s’y côtoient, avec une grande variété d’ouvrages et de genres littéraires : romans, poésie, monographies, biographies, essais, récits, bandes dessinées, albums, beaux livres. Les éditeurs de l’Acadie sont omniprésents et fidèles au rendez-vous automnal et font la preuve que la littérature d’ici est vivante.

Le Salon propose une programmation riche et est devenu un catalyseur d’activités d’animation des plus intéressantes et des plus variées. Certaines de ses activités sont tenues hors les murs du Salon même. En 2020, la plupart des activités ont été présentées en ligne, permettant ainsi de rejoindre beaucoup plus de gens qu’habituellement, même des gens provenant d’autres provinces et d’autres pays, tel que la France, 17 000 selon les données de la Directrice générale, incluant le nombre de gens qui se sont déplacés pour la vente de livres.

 

Parmi la panoplie et la diversité des activités que le Salon offre ou a offert depuis plusieurs années, il y a :

  • des animations littéraires dans toutes les écoles du District scolaire francophone Sud, qui couvre le sud-est du Nouveau-Brunswick, en plus des écoles de langue française des régions de Fredericton, Saint Jean et Miramichi, ainsi que, pendant quelques années, dans quelques classes d’immersion en langue française de la région. Une vingtaine d’auteurs, parfois plus, participent habituellement à cette tournée scolaire mise en place en 2003 et touchant habituellement de 3 000 à 4 000 élèves; en 2020, les visites d’une vingtaine d’auteurs ont été remplacées par des présentations virtuelles qui ont rejoint plus de 5 000 élèves;

  • une tournée dans plusieurs garderies et foyers de soins; en 2020, cette activité a été offerte de façon virtuelle; 

  • des présentations dans plusieurs bibliothèques publiques de la région, sauf en 2020;

  • l’activité Une nuit à la bibliothèque présentée à la Bibliothèque publique de Dieppe de 2012 à 2016, activité au cours de laquelle les jeunes assistaient à différentes animations et couchaient à la bibliothèque sous la supervision d’adultes; en 2017, les jeunes n’ont pas pu coucher à la bibliothèque bien que les activités d’animation aient eu lieu; en 2018, l’activité s’est déplacée à la Bibliothèque publique de Moncton; elle a fait relâche en 2019 et 2020; 

  • des soirées en pyjamas destinées aux jeunes enfants sur les lieux même de l’évènement à partir de 2018;

  • des animations jeunesse sur les lieux mêmes du Salon depuis les débuts de son existence, mais de façon réduite en 2020;

  • des visites de classes de plusieurs écoles du District scolaire francophone Sud au Salon dès 2000 évaluées entre 2 000 et 3 500 participants sauf en 2020; pendant quelques années, il y a même eu des classes de la Péninsule acadienne et de l’Île-du-Prince-Édouard qui ont visité le Salon;

  • des soirées littéraires regroupant des auteurs de différents horizons;

  • des lancements et des présentations de livres, mais plutôt de façon réduite en 2020; 

  • des séances de dédicace et des rencontres littéraires permettant des échanges avec des auteurs, illustrateurs et éditeurs, mais plutôt limitées en 2020;

  • des conférences et des tables rondes traitant de différents sujets d’intérêt, mais de nature plutôt virtuelle en 2020; 

  • une période de temps consacrée au personnel des bibliothèques scolaires et publiques pour faire des achats incluant un dîner-conférence depuis 2000; en 2019, cette activité s’est transformée en une pleine journée de formation pour ces personnes;  

  • des présentations musicales, des ateliers de dessin et de peinture ainsi que des animations sous forme de jeux de mots de façon sporadique au cours des années.

 

Le Salon est devenu un lieu de rencontre avec des dizaines d’auteurs dont la variété vise autant les enfants et les élèves que les familles et les adultes. En 2004, six auteurs y participaient; en 2020, environ une soixante y ont participé en virtuel et/ou en présentiel. Il y a eu des années pendant lesquelles quatre-vingts auteurs étaient présents.

Depuis ses tout débuts, le Salon a été une tribune privilégiée pour tous les auteurs de l’Acadie, qu’ils soient publiés en Acadie ou ailleurs, qu’ils soient déjà reconnus ou prometteurs, et les met à l’honneur. Il contribue ainsi à faire connaître davantage les écrivains d’ici.

Le Salon a accueilli au cours des années des auteurs et des personnalités de renom d’ailleurs; parmi ceux-là, on compte Kim Thùy, Christine Brouillet, Marie Laberge, Arlette Cousture, Denise Bombardier, Alain Dubos, Michel Conte, Bruno Brel, Francine Ouellette, Marie-Paule Ross, Anne Brouillard, Martin Larocque, Sœur Angèle, Bryan Perro, Dr. Réjean Savoie, Tristan Demers, Francine Ruel, Louise Tremblay-D’Essiambre, etc.  

Au début du 21e siècle, le Salon parrainait des visites d’auteurs à l’Île-du-Prince-Édouard.

Auprès des auteurs, le Salon joue un autre rôle qui est moins connu mais qui existe bel et bien, soit celui de leur offrir un lieu de rencontre, un lieu de partage, leur permettant ainsi de se côtoyer, de tisser des liens et de discuter entre eux de leur passion d’écriture, de leurs expériences et des défis s’y rattachant.

Conclusion

Conclusion

Le Salon est une grande fête du livre, de sa commercialisation, de son rayonnement et de sa promotion, et a connu toute une évolution depuis sa création. C’est un événement rassembleur qui est bien enraciné dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Il y est l’une des plus importantes manifestations culturelles au cours de l’automne. Il se déroule sur une période de quatre jours, du jeudi au dimanche, pour le grand public et organise une tournée dans les écoles et des rencontres littéraires de tout genre tout au cours de la semaine de l’évènement. Depuis de nombreuses années, environ 12 000 personnes en bénéficient annuellement, 2020 étant une exception.

À deux occasions, le Salon a été reconnu par la communauté pour son apport culturel. En 2010, le Salon était l’un des trois finalistes dans la catégorie « Soutien à la production artistique » pour un des Prix Éloizes de l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick, reconnaissant ainsi que le Salon favorisait l’essor de la littérature acadienne. En 2014, la Chambre de commerce du Grand Moncton a décerné le Prix de cœur de la communauté au Salon pour son importante contribution culturelle dans la région.

Depuis quelques années, les salons du livre font face à de nombreux défis autant prévisibles qu’imprévisibles. 2020 en est la preuve. Il en est de même pour le Salon du livre de Dieppe, qui doit continuellement se mettre en mode réflexion sur son avenir et qui se veut d’être à la hauteur des attentes de la communauté.

 

Cet historique est le résultat de recherches dans les archives du Salon qui n’existent que depuis 1999, ce qui veut dire que beaucoup de faits antérieurs à cette année sont dans une zone grise. Il s’appuie sur des recherches dans les journaux L’Acadie nouvelle et Le Moniteur acadien du temps, de rencontres avec Robert Melanson, Gabrielle Ouimet et Rosalie Ferron et de l’apport de Josée Lord, la directrice du Salon de 2012 à 2019. Il s’est aussi inspiré d’une transcription d’une rencontre de Suzanne P. Doucet, conseillère du Conseil d’administration du Salon, avec Robert Melanson, la Librairie La Grande Ourse, pour discuter des origines et de l’évolution du Salon.

Si quelqu’un constate une erreur ou omission, il est prié de le faire savoir à la direction générale du Salon.

 

Recherche et rédaction :

Claude Potvin, ex-directeur régional de la région de bibliothèques Albert-Westmorland-Kent, et secrétaire du Conseil d’administration du Salon de 2011 à 2019.

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